Quand on fait un marché de noël ou un bal folk, les gens savent à quoi s’attendre. Notre événement étant un peu particulier, il y a un vrai défi en termes de communication pour que les gens viennent.
Par rapport au visuel du flyer et du programme
Pour l’équipe organisatrice de la RAB et plus généralement pour ldes trentenaires, le premier flyer “save the date” était vraiment super !
Mais au K-rabo auprès de locaux quincagénèrescinquantenaires, les retours étaient mitigés :
- L’imaginaire Science fiction renvoie à des aliens, des jeux de rôle, des trucs de geek
- Difficile de comprendre le contenu des rencontres : un événement qui traite de toutes ces thématiques ??
- Le noir et blanc qui contraste avec le maketing habituel
- La présentation des thématiques avec les points qui fait “intellectuel”
- Le mot “autonome” qui fait peur
Mais a-t-on vraiment envie de plaire à tout le monde ?
Quoiqu’il en soit, Marion a noté ces remarques et a produit le visuel du programme qui a fait l’unanimité, cette fois beaucoup plus largement.
La distribution auprès des endroits stratégiques a été chaotique quoique faites avec succès.
Un article chez Ouest France
Grâce à Josine, on a eu droit à un petit article qu’on peut retrouver sur le site internet la-rab.net. On ne sait pas combien on a touché de personne avec cet article mais probablement que quelques inscrits de l’atelier “Santé” sont venus parviennent de ce biais.
On a rien posté sur Info locales car il fallait une adresse et la RAB n’en avait pas.
On a été présents dans les newsletters des lieux d’accueil (Les Sonorines, le K-rabo et El Capitan). C’est sûrement par ce moyen que nous avons touché le plus de monde.
Pendant la plénière il est ressorti plusieurs constats parfois contradictoires :
Le regret de l’entre soi vs la fidélité d’une petite équipe
C’est vrai qu’une bonne partie des ateliers a été suivie par une équipe fidèle. Et c’était vraiment chouette parce que ça a permis aux idées de traverser les ateliers. L’atelier bocage zéro carbone du dimanche faisait office de récap de toutes les idées de la semaine. Pour la construction d’un imaginaire commun, c’était super !
Et même si pendant les ateliers nous nous connaissions quasiment tous, les âges étaient quand même variés. L’atelier sur la santé et l’eau ont fait venir tout particulièrement des nouvelles têtes.
Éviter la pression de la visibilité publique
Même si on aurait aimé travailler une communication très inclusive, on avait pas le temps et l’énergie de voir une logistique plus grande. On était déjà au max des capacités d’accueil. Puis s’ouvrir à un public large, c’est aussi s’ouvrir à un certain niveau d’exigence en termes de qualité, de communication, de disponibilité, d’assurance, de sécurité…
Le dosage de public vs intimité appartient à l’animateur avant tout
Certains ateliers ne peuvent fonctionner qu’en se confrontant à l’altérité, d’autres ont besoin d’intimité, seulement d’un “juste” casting. Par exemple, pour l’atelier rétrofutur, la communication n’a pas été celle de la RAB en général mais davantage le porte à porte.