La place de la facilitation

Lors de la plénière de retours, dans les points à améliorer on a beaucoup entendu parler de la facilitation. C’est vrai qu’on pourrait mettre en place beaucoup plus de règles pour faciliter l’inclusion et la participation.

Cependant, nous gardons en tête qu’un des enseignements de l’année dernière, c’est que trop de facilitation peut être perçu comme une domination culturelle. C’est vrai que beaucoup de pouvoir est donné au facilitateur et ces codes peuvent être mal vécus par ceux qui n’en sont pas coutumiers. Ainsi lors de l’atelier “Reprendre la terre aux machines” de 2021, la facilitation s’est mise en place à postériori des problèmes d’écoute, ce qui a permis à tous d’y voir un avantage et d’adopter les codes qui ont été distillés aux compte-gouttes et sur mesure.

Les codes qui semblent aujourd’hui adoptés le plus largement sont de lever les doigts, 1, 2 ou 3 pour compter en autonomie les temps de parole et le chapeau pour demander le silence. Ce qu’il serait utile de mettre en place la prochaine fois : le “C” de clarification, le réponse au tac au tac et le “tu parles trop” ^^

Une nouvelle chose a été ajoutée aussi cette année, c’est le “Parler en son « je »”. C’est à dire qu’à la place de  dire « les gens » ou « on », on dit “je”. Ainsi notre remarque ne pèse pas sur les autres et on responsabilise sa parole.


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